« Da m’a toujours dit que si le ciel est bleu, c’est à cause de la mer. J’ai longtemps confondu le ciel avec la mer. La mer a des poissons. Le ciel, des étoiles. Quand il pleut, c’est la preuve que le ciel est liquide. » (p.149)
« – Que font les poissons à midi ? – C’est l’heure de manger. – Pour les poissons aussi ? – Pour tout le monde. – Et qu’est-ce qu’ils mangent ? – Du poisson, me dit Willy Bony. – Mais on n’est pas vendredi. Willy Bony se met à rire sans s’arrêter. » (p.152)
C’est le récit d’un gamin d’Haïti aux côtés de sa grand-mère Da. Il parle de sa famille, de son quotidien, de l’école, des événements petits ou grands qui l’entourent, dans un style lapidaire qui traduit la franchise et la pureté de raisonnement de l’enfance. C’est la peinture d’un village et de ses habitants, de la vie et de la mort, de la nature et de la magie. C’est simple et délicieux, parfois drôle, souvent poétique, avec une toute petite note de tristesse ou de nostalgie. Comme un bon café qui dévoile la richesse de ses arômes…
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Je n’aime pas le café, mais j’aime son odeur. Et j’ai été absolument conquise par l’ambiance qui se dégage de ce roman, comme une fragrance insaisissable, qui vient à vous par petites touches mais que vous ne pouvez capturer. Sept parties, divisées en un total de 38 chapitres, eux-mêmes découpés en paragraphes tous titrés donnent un rythme inattendu et percutant. Comme une succession d’instants, de pensées, de conversations qui forment une image d’ensemble à la fois crue et tendre.
C’est le récit d’un gamin d’Haïti aux côtés de sa grand-mère Da. Il parle de sa famille, de son quotidien, de l’école, des événements petits ou grands qui l’entourent, dans un style lapidaire qui traduit la franchise et la pureté de raisonnement de l’enfance. C’est la peinture d’un village et de ses habitants, de la vie et de la mort, de la nature et de la magie. C’est simple et délicieux, parfois drôle, souvent poétique, avec une toute petite note de tristesse ou de nostalgie. Comme un bon café qui dévoile la richesse de ses arômes…
2 commentaires sur “L’Odeur du café, Dany Laferrière”